Et nous voici déjà dans notre sixième et dernier pays. Décidément, on se rapproche de la fin… En tout cas, finies les tracasseries administratives (formulaires de migration et autres PCR pour les enfants aux passages de frontières) : la prochaine frontière, c’est vers la France !

Mais pas trop vite ! Nous allons d’abord profiter de la Colombie qui semble déjà magnifique !

Nous y sommes arrivé·e·s fatigué·e·s, car notre avion au départ de Guayaquil est parti avec presque trois heures de retard, nous faisant rater notre correspondance à Bogotá. Nous avons donc pris un vol plus tard, nous faisant arriver à 18h passée à Medellin. En plus, on avait pris un hôtel proche de l’aéroport pour éviter trop de trajet… mais on n’avait pas vu qu’il y avait deux aéroports, et on est arrivé·e·s à l’autre, 40km plus loin !

M’enfin tout s’est bien passé et on s’est bien reposé·e·s après ! Et déjà, la Colombie nous plaît ! Du peu qu’on a déjà vu, Medellin semble une ville très agréable, très européenne. Cela nous apporte un peu de confort : voir des maisons finies, des rues propres, des pistes cyclables (plein !)… c’est reposant.

En tout cas, on note déjà :

  • Qu’il faut s’habituer à l’argent… car une pizza ici coûte 16.000$. Aujourd’hui, j’ai fait un retrait de deux millions. Avec le retrait d’hier et le change de nos dollars, on est déjà riches de plus de quatre millions… 🤑
  • Nous sommes de retour dans l’hémisphère Nord ! À part lors de notre visite à la Mitad del Mundo (où nous étions à cheval sur les deux), c’est la première fois depuis le 24 septembre 2021 que nous sommes dans notre hémisphère !
  • Ici, il y a du soleil. En Équateur, nous n’en avons pratiquement pas eu (ou peu)… Cela fait donc presque un mois qu’on l’attendait.
  • Couleurs ! Ici, il y a des couleurs partout !

Et donc, ici, nous sommes à Medellín, la fameuse ville considérée comme la plus violente de Colombie… dans les années 80, à l’époque de Pablo Escobar et du fameux cartel de Medellín, et même après, jusqu’en 2002 et la guerre urbaine qui opposait, pêle-mêle, les paramilitaires, les militaires, la police et les milices (avec une apogée lors de l’opération Orion, le 16 octobre 2002, à coup de tanks, hélicoptères et gros obus). Une guerre fort compliquée que je vous encourage à découvrir via les liens wikipedia que je vous ai mis ci-dessus.

Sur recommandation (merci Ludo), nous avons fait un tour au sein de la comuna 13, « le » quartier dangereux qui, aujourd’hui, est reconverti en lieu de tourisme et de street art (dance et graffiti) dans une ambiance haute en couleur. En compagnie d’un guide qui y vit depuis 37 ans (et qui a donc vécu et survécu aux années de guerre), nous y avons pris les fameux escalas electricas, des escalators publics gratuits qui changèrent la mobilité dans ce quartier à flanc de montagne. Une belle plongée dans la réalité de ce quartier meurtri par des décennies de guerre urbaine… Et rassurez-vous : nous étions parfaitement en sécurité car notre guide, de son propre aveu, paye ses vacunas (vaccins), c’est-à-dire les backchich à donner « à qui de droit » pour protéger ses touristes. 😅

Merci de ne pas partager cet article sur les réseaux sociaux. Si vous souhaitez en parler à quelqu'un, prenez le temps de lui en parler ou de lui écrire un email. 😋