En embarquant pour le Pérou en septembre, les frontières du Chili – le pays suivant sur notre liste – étaient encore fermées.
🙂 Mais, bonne nouvelle, le Chili les a ouvertes en octobre, tout en se limitant à trois points d’entrée : trois aéroports.
🙂 En décembre, autre bonne nouvelle, il était même prévu d’ouvrir trois ou quatre points frontière terrestres ! Ça nous évitait de prendre un avion pour passer du Sud du Pérou (Arequipa) au Nord du Chili (Antofagasta) en passant par Lima et Santiago, ce qui était quand même idiot.
🙂 En plus, malgré les bugs de leur site web et les retards, Steph et moi avons même reçu notre fameux Pase de Movilidad, sésame indispensable pour passer au Chili en montrant « patte blanche pour le covid ».
🙁 Mais pas de chance, avec le variant Omicron, le Chili prend peur et impose désormais un schéma vaccinal complet à tous les touristes au-delà de 6 ans… Ce qui signifie qu’Éline et Lucie devraient être vaccinées, alors que la Belgique n’a même pas encore autorisé cela (mise à jour du 16 décembre : le conseil supérieur de la santé l’autorise en Belgique, mais sans réelle conviction). Et donc, nous ne pouvons pas aller au Chili !
Qu’à cela ne tienne, après une demi-heure de déception, nous nous tournons résolument vers l’Argentine, destination rêvée durant nos jeunes années de couple (on avait espéré, en 2009, aller en expatriation en Argentine). Et en arrivant à notre hôtel à Arequipa, nous sommes même tombés sur un restaurant péruviano-argentin ! De quoi nous mettre en appétit pour l’Argentine ! Si tout va bien, nous passerons Noël et Nouvel an dans la ville la plus septentrionale du monde : Ushuaïa (j’ai bien dit « ville », car il y a encore des villages chiliens plus au Sud).
Alors, on reste bien sûr déçus, car c’est au Chili qu’on avait le plus de recommandations et les idées les plus claires sur ce qu’on voulait voir. Ira-t-on ? Nous verrons bien car après l’Argentine, on sera déjà fin mars, soit la fin de l’été. Aurons-nous encore l’occasion d’aller au Sud avant l’hiver ? Si ça ne va pas, on essayera peut-être l’Uruguay avant d’aller vers la Bolivie. Nous verrons bien.
Ce qui est dommage, en tout cas, c’est qu’au lieu du passage de frontière terrestre (en bus) qu’on avait prévu, on a désormais deux vols (ça y est, ils sont réservés), totalisant près de 3900km d’avion… Dommage pour la planète, mais aussi pour notre portefeuille ! Ces vols n’étaient pas dans le budget, évidemment…
