Nous avions déjà écrit un article à propos des voyages en bus au Pérou. Nous voulions simplement ajouter quelques éléments car depuis le 2 novembre (date de l’article précédent), on a encore quelques fois pris le bus.

Première chose à ajouter, ce sont les paysages. On ne résiste pas à l’envie de vous montrer les paysages rencontrés depuis. Il s’agit principalement de paysages de l’Altiplano péruvien, que nous avons finalement pas mal arpenté. Voyez donc la galerie en fin d’article.

Ensuite, nous avons découvert d’autres types de bus. D’abord, entre Capuliyoc et Cuzco, un minibus quasiment privatisé car nous étions avec Clémentine et Gilad (rencontrés durant le trek de Choquequirao). En fait, un minibus venait de partir, du coup, l’employée de la compagnie nous a appelé son cousin (ou quelque chose comme ça) avec son mini-bus. Rien que pour nous. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre des gens sur le chemin pour rentabiliser le trajet. Flexibilité, disais-je dans l’article précédent…

Puis, il y a eu le difficile aller-retour en minibus au Parque del Manu dont Steph vous a déjà parlé dans cet article-ci. Pas grand chose à redire, si ce n’est que nous avons découvert, lors de ce trajet retour, un nouveau pan de la culture musicale péruvienne. Pendant les 7h du trajet retour, on a entendu non-stop (!!) du rock péruvien et c’était tout-à-fait le style du rock français des années 80-90. Vous savez, genre Indochine. Au point que je me suis demandé si ce n’était pas du Indochine traduit en espagnol. Et puis, surprise, dans la playlist, il y a eu une vraie chanson d’Indochine : l’aventurier (Bob Morane). J’imagine que les péruviens, ainsi que les deux Américains et l’Espagnole, ont été surpris de nous entendre chanter dans le fond du minibus…

Il y eut encore le bus touristique, une nouveauté, pour le trajet entre Cuzco et Puno. Au lieu des 7h de trajet normales, il prend 10h, mais il y a des pauses, ce qui est très appréciable avec des enfants. Et des pauses culturelles, en plus : on a pu voir la chapelle sixtine des Andes (une église baroque (voire rococo) à Andhuaylillas – à ne pas confondre avec Andahuaylas !), un site inca à Raqchi (avec des constructions à deux étages dont la structure est encore debout) et le col de la Raya (4300m d’altitude) d’où on voit un magnifique paysage et où passe une des lignes ferroviaires les plus hautes du monde. Bref, à recommander : c’était probablement le (long) trajet le plus agréable qu’on ait eu.

Après, il y eut le collectivo de et vers Llachón. Et comme on était un peu pressés en revenant de Llachón (correspondance prévue à Puno), on a pu privatiser le collectivo afin de le faire aller directement où nous devions aller. Flexibilité, on vous dit. Suffit de demander.

Et enfin, le dernier bus péruvien était celui entre Puno et Arequipa. On avait pris un bus longue distance (confortable) pour les 6h de ce trajet. Mal nous en a pris ! C’était une journée ensoleillée et l’aération était en panne ! Il faisait mourant de chaud dans ce bus. À tel point qu’on a embêté l’accompagnateur du bus jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose. Résultat ? Il a coincé une bouteille d’eau dans la porte du bus pour amener de l’air. Du coup, on a squatté les escaliers du bus afin de profiter un peu de l’air qui arrivait par la porte !

Bref, encore de sacrées aventures en bus. Mais rien ne vaut les paysages vus lors de ces trajets. Je vous les laisse découvrir en photos.

Merci de ne pas partager cet article sur les réseaux sociaux. Si vous souhaitez en parler à quelqu'un, prenez le temps de lui en parler ou de lui écrire un email. 😋

INSCRIPTION À NOTRE MAILING LIST

Vous souhaitez nous suivre de près ? Inscrivez-vous ici sur la page d'inscriptions.